Il s’est ouvert le mardi 13 juin 2023, dans la grande salle du Palais des congrès de Marrakech, la conférence parlementaire sur le dialogue interconfessionnel sous le haut patronage de sa Majesté le roi Mohammed VI du Maroc.

Une cinquantaine de délégations dont celle du Burkina Faso conduite par le chef du Parlement, le Dr Ousmane BOUGOUMA y prennent part. La séance inaugurale de cette conférence a aussi enregistré la participation de plusieurs chefs religieux, chefs coutumiers.
Prenant la parole tour à tour, les premiers responsables de l’Union interparlementaire, du Parlement du Royaume du Maroc, l’organisation « Religions for peace », l’Alliance des civilisations de l’Organisation des Nations Unies et la Rabita Mohammedia des Oulémas, ont justifié la tenue de ce congrès de haut niveau par les faits d’actualité, les perspectives de lendemains meilleurs dans le monde pour peu que le sujet soit maîtrisé et les recommandations mises en œuvre.
Après la séance inaugurale de cette conférence parlementaire, les travaux se sont poursuivis avec deux panels de haut niveau.
Le premier panel a eu pour thème « collaborer pour la promotion de l’état de droit : bonnes pratiques et défis » . Des représentants de plusieurs pays ont pris la parole pour donner leur vision de l’état de droit. Ils ont partagé avec l’assemblée des exemples de bonnes pratiques utilisées chez eux.
Quant au deuxième panel, il a eu pour thème « promouvoir la paix régionale et mondiale au moyen du dialogue intra-confessionnel ». Le chef du Parlement burkinabè, le Dr Ousmane BOUGOUMA a pris la parole pour partager l’expérience du Burkina Faso. Il a rappelé qu’il est essentiel pour le Burkina Faso de souligner l’importance du dialogue interconfessionnel en tant que voie vers une coexistence harmonieuse. Il a soutenu à cet effet que le dialogue interconfessionnel ne doit pas être perçu comme une menace à notre propre foi mais plutôt comme une occasion de grandir et d’enrichir notre compréhension spirituelle… »

Marrakech (Maroc) | le 13 juin 2023